LIBERTÉ
Le mot liberté affronte au gré des vents
mers et océans de l’intolérance
Avec pour toile de fond l’errance
Et la furie des jours sans paravent !
Cette violence s’écrit quotidiennement
Depuis des siècles par ces prédateurs
De toutes couleurs et de sangs migrateurs
Goûtant les mêmes travers des gouvernements.
Comment croire à la liberté démocratique,
A cette fausse fraternité des hommes
Et à cette égalité écrite depuis Sodome
Ville martyre et despotique !
Trois définitions nées du mensonge humaniste
Trois mots qui rassurent les sociétés
Trois traductions qui deviennent des étés
Trois déceptions exprimées et hédonistes.
Aujourd’hui, c’est l’orage
Demain, ce sera la tempête
L’hiver prolongé en guise de fête
En attendant de croire au mirage.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
Des mots merveilleux
Aux temps heureux
des espoirs et de l’éternité.
L’esprit libertaire est un besoin d’expression
S’ auto-détruisant dans les méandres du bon-sens
Que tous les protégés limitent le suspense
En sachant que le mot oppression
N’est plus de mode
Mais la révolution
Rôde avec obsession !
Elle sera universelle
Avec pour ambition réelle
De proposer un autre univers
Plus juste et moins pervers
HENNEBONT – 1 février 2009
Olivier FURON
La Fraternité
Sur le rocher de la liberté, balayé par les vents résistants
L’île de SEIN conserve son symbolisme dans les embruns
D’un océan toujours aussi coléreux et autant persistant
Contre le mot liberté et avec pour compagnon le chagrin !
Derrière la première devise nationale se cache le langage
Des premiers compagnons d’un devoir toujours à l’apanage
Du sens profond des valeurs et du mot fraternité,
Troisième couleur de notre drapeau national pour l’éternité.
Cette fraternité porte l’oriflamme de tous nos morts ;
elle est celle de la grandeur des âmes, du sort
des fratries et des nombreuses générations
en quête de se regrouper auprès des nations.
Le mot liberté est certainement le plus réconfortant :
mais entre un blanc de paix et sa couleur impure,
déployée dans les lumières azurs, tout devient imposture,
car ce joli symbole n’est-il pas inexistant !
La fraternité est l’oripeau de la solidarité
et de l’union des êtres, des grandes familles
voulant vivre en paix sous la charmille,
et construire la Tour de l’utopie et de la popularité
Hennebont,le 15 mai 2008 Olivier FURON