Niculina OPREA est née en mars, 1957, à Craiova, ville située au sud de la Roumanie. Depuis 1977 elle vit avec sa famille à Bucarest. Elle a fait des études en Droit et est Membre de l’Union des Ecrivains Roumains et de la Société des Ecrivains de Bucarest. Elle a publié maints volumes de poésies :
Dans les eaux de l’Akherone,1994 ;
Le Passage, 1996 ;
Sous La Tyrannie du silence, 2000 ;
Litanies au bord de la mémoire, 2002 ;
… En été ce sera toujours toi, 2004 ;
Presque noir, 2004,
Les Guérisons imaginaires , 2007 ;
Nos vies à nous et les vies des autres, 2008, qui ont été bien reçus par la critique littéraire. Ses poésies ont été traduites en anglais, français, turque, serbe et albanais.
Sa poésie s’inscrit aux coordonnées poétiques de la réflexivité et de l’autoironie. Bien que le thème principal de ses poèmes soit l’amour, la poète ne renonce pas de soumettre le sensible à la rigueur de l’intellect. Elle écrit une poésie cérébrale par excellence.
„Niculina Oprea appartient assurément, à un expressionnisme permanent, résurgent, d’une très bonne qualité. Elle a des affinités avec la limpidité stylistique et avec l’expressivité amphi sémique de la lyrique de Paul Celan, dans la descendance duquel s’inscrit-elle“, écrit le critique littéraire et poète Paul Aretzu dans son livre „ Visions critiques“, 2005.
La poéte est préoccupée de l’évolution de la littérature contemporaine roumaine, en prêtant une attention particulière aux débutants et a également consacré son temps à des autres écrivains, en collaborant avec des chroniques aux plus importantes revues littéraires de la Roumanies.
Elle est en train de publier, son volume de critique littéraire Entre Le Réel et l’imaginaire / Hypostases de la poésie actuelle.
Le volume contient des chroniques littéraires pour 50 écrivains roumains et étrangers.
Dodo !
L’ombre parlante n’était pas celle de mon frère
mais celle de notre mère
elle seule peut venir n’importe quand
me couvrir devant d’autres
ombres
ses bras grinçant
de toutes leurs articulations
bercent mon corps imaginaire
depuis longtemps je ne ressemble plus
à celle que j’ai été
elle refuse de le savoir et dit : fais dodo ! fais dodo !
cent fois
par jour
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